Aménorrhée hypothalamique : 3 conseils nutritionnels
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Aménorrhée hypothalamique : 3 conseils nutritionnels de départ

Aménorrhée hypothalamique : 3 conseils nutritionnels de départ
Vous n’avez pas vos règles ? L’une des raisons les plus courantes est le désordre alimentaire. Ces troubles sont dus à une alimentation insuffisante, à un excès d’exercice physique et au stress.

Vous trouverez dans cet article des premiers conseils nutritionnels pour retrouver vos règles tout en cultivant une relation plus positive avec la nourriture. Nous verrons ce qu’est exactement l’aménorrhée hypothalamique, quelles en sont les causes spécifiques et quels sont les trois conseils pour en guérir.

Qu’est-ce que l’aménorrhée hypothalamique ?

L’aménorrhée hypothalamique est de deux types : primaire et secondaire. Dans cet article, nous nous concentrerons sur l’aménorrhée hypothalamique secondaire (SHA).

On parle d’aménorrhée hypothalamique lorsque le cycle menstruel disparaît en raison de perturbations hormonales. Il existe un grand nombre de raisons pour lesquelles on perd son cycle menstruel, et beaucoup d’entre elles sont liées à notre relation avec la nourriture.

Quel est le lien avec votre rapport à la nourriture ?

Votre rapport à la nourriture est un élément clé de votre santé. Si vous n’avez pas une relation saine avec la nourriture, les changements que vous essayez d’apporter à votre alimentation ne seront probablement pas durables.

Les personnes souffrant de troubles de l’alimentation, de désordres alimentaires et celles qui suivent des régimes depuis longtemps ont une relation difficile avec la nourriture. Souvent, les personnes qui ont une relation malsaine avec la nourriture ont également des règles manquantes.

En effet, l’absence de règles est fréquente chez les personnes qui :

  • restreignent leur alimentation
  • font trop d’exercice
  • se sentent très stressées

Examinons trois conseils nutritionnels que vous pouvez mettre en œuvre tout en soignant votre relation avec la nourriture :

  1. Manger suffisamment

Si vous n’avez pas vos règles, il est très probable que vous subissiez une perte d’énergie. Cela signifie que vous devrez manger au moins 2500 calories par jour pour retrouver vos règles. Ce chiffre est issu de la recherche et de l’expérience clinique. Il peut varier d’une personne à l’autre, mais c’est le chiffre le plus courant. Il s’agit de trois repas et d’au moins trois collations.

  1. Manger suffisamment de glucides

Manger trop peu de glucides est souvent l’une des raisons sous-jacentes de l’absence de règles. En effet, les glucides

  • Augmentent les niveaux de sérotonine – liés à une diminution du stress, une raison fréquente de l’absence de règles.
  • Sont la principale source d’énergie – la perte des règles est souvent due à un déficit énergétique
  • Sont souvent restreints ou négligés en cas de troubles de l’alimentation.
  • Les aliments riches en glucides contiennent des nutriments essentiels pour retrouver votre cycle.

Consommer au moins une à deux portions de glucides amylacés au cours des repas est fortement recommandé. Les glucides amylacés comprennent les pommes de terre, les pâtes, le pain, les nouilles et le riz.

  1. Cuisinez avec des graisses et ajoutez-en

Les graisses sont nécessaires à la production d’hormones. De plus, elles font souvent partie des aliments à consommer avec modération lorsqu’on est aux prises avec des troubles de l’alimentation, ce qui permet en prime de s’attaquer aux peurs alimentaires. On recommande la méthode “cuisiner et ajouter”, qui consiste à cuisiner avec des graisses et à les ajouter aux aliments. Cela pourrait ressembler à ce qui suit :

  • Dans un plat de pâtes : Faire revenir des oignons avec de l’huile, puis ajouter du fromage sur le dessus du plat.
  • Dans un plat de nouilles : Faites cuire des protéines dans de l’huile, puis ajoutez des graines de sésame sur le dessus.
  • Dans un porridge : Faites-le cuire avec du lait entier et ajoutez-y du beurre de cacahuète.

Nous espérons que ces conseils nutritionnels vous seront utiles pour commencer votre guérison de l’aménorrhée hypothalamique.

N’oubliez pas que la clé réside dans une relation saine avec la nourriture.

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